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Statistiques récentes au sujet des blessures de la moelle épinière et les coûts économiques engendrés par ces types de lésions.
Qu’est-ce qu’une blessure de la moelle épinière?
La moelle épinière est un faisceau de nerfs qui transmet des signaux sensoriels, moteurs et réflexes entre le cerveau et le reste du corps. Elle est entourée d’anneaux osseux appelés « vertèbres » qui sont regroupés en segments. Une blessure de la moelle épinière peut empêcher la conduction nerveuse et affecter les fonctions sensorielles et motrices. Plus la lésion est haute sur la moelle épinière, plus il y a de chances que surviennent des troubles de fonctions.
La blessure de la moelle épinière peut être divisée en deux types principaux:
L’intensité de la paralysie est déterminée en fonction de l’endroit où la blessure est survenue, soit dans le cou ou soit dans le dos.
La blessure de la moelle épinière peut être divisée en deux types principaux:
- Blessure complète : Une blessure complète signifie qu’il n’y a aucune fonction inférieure au niveau de la blessure — ni sensation ni mouvement. Des blessures complètes peuvent survenir à n’importe quel niveau de la moelle épinière.
- Blessure incomplète : Une blessure incomplète signifie qu’il y a une fonction sous le niveau de la blessure — mouvement dans un membre plus que dans l’autre, sensation dans certaines parties du corps. Des blessures incomplètes peuvent survenir à n’importe quel niveau de la moelle épinière.
L’intensité de la paralysie est déterminée en fonction de l’endroit où la blessure est survenue, soit dans le cou ou soit dans le dos.
- Quadraplégie ou tétraplégie: Cette condition, causée par une blessure de la moelle épinière dans le cou (niveau cervical), entraîne une perte partielle ou totale de la fonction des jambes, des bras et du tronc (du cou jusqu’aux extrémités inférieures).
- Paraplégie: Cette condition affecte le tronc et les deux jambes, mais non les bras. Elle est généralement le résultat de blessures aux niveaux thoraciques ou lombaires.
Conséquences des blessures de la moelle épinière
Les lésions de la moelle épinière ont un effet dévastateur sur la santé et le bien-être des individus. Beaucoup catégorisent ces types de lésions comme l’une des plus grandes catastrophes dont survivent les être humains.
Par conséquent, un blessé médullaire peut être empêché d’exécuter des activités considérées normales pour lui. Cette limitation le place devant le défi de réaliser certaines activités de la vie quotidienne et de gérer certaines situations.
Il existe un grand risque que ces personnes développent des problèmes de santé secondaire dont une plaie de pression, une fracture ou une maladie cardiaque.
Les recherches ont démontré que la dénervation des muscles sous le niveau de la lésion médullaire entraîne une perte graduelle des fonctions musculaires et conduit à une diminution de la masse musculaire et du nombre de fibres (Biering-Sorensen et coll., 2009).
D’autres recherches ont également démontré un changement du type de fibres musculaires à contraction lente qui ont une grande résistance à la fatigue vers un type de fibres musculaires à contraction rapide qui ont une faible résistance à ce niveau. Ces changements physiologiques affectent non seulement les capacités fonctionnelles des muscles, mais aussi leurs fonctions métaboliques entraînant des troubles tels que l’obésité, la dyslipidémie et le diabète (Manns et coll., 2005).
Parmi les impacts physiques, notons aussi une diminution rapide de la masse osseuse sous le niveau affecté après les premières années suivant le début de la lésion, diminution qui se poursuit graduellement à moins d’entreprendre un traitement précoce. Après une blessure médullaire, l’absence de la mise en charge des membres atteints est un important facteur d’ostéoporose et de changements neurologiques et hormonaux. (Jiang et coll., 2006).
Par conséquent, un blessé médullaire peut être empêché d’exécuter des activités considérées normales pour lui. Cette limitation le place devant le défi de réaliser certaines activités de la vie quotidienne et de gérer certaines situations.
Il existe un grand risque que ces personnes développent des problèmes de santé secondaire dont une plaie de pression, une fracture ou une maladie cardiaque.
Les recherches ont démontré que la dénervation des muscles sous le niveau de la lésion médullaire entraîne une perte graduelle des fonctions musculaires et conduit à une diminution de la masse musculaire et du nombre de fibres (Biering-Sorensen et coll., 2009).
D’autres recherches ont également démontré un changement du type de fibres musculaires à contraction lente qui ont une grande résistance à la fatigue vers un type de fibres musculaires à contraction rapide qui ont une faible résistance à ce niveau. Ces changements physiologiques affectent non seulement les capacités fonctionnelles des muscles, mais aussi leurs fonctions métaboliques entraînant des troubles tels que l’obésité, la dyslipidémie et le diabète (Manns et coll., 2005).
Parmi les impacts physiques, notons aussi une diminution rapide de la masse osseuse sous le niveau affecté après les premières années suivant le début de la lésion, diminution qui se poursuit graduellement à moins d’entreprendre un traitement précoce. Après une blessure médullaire, l’absence de la mise en charge des membres atteints est un important facteur d’ostéoporose et de changements neurologiques et hormonaux. (Jiang et coll., 2006).
Approche du programme intensif axé sur l’exercice
L’approche compensatoire traditionnelle ne fait pas seulement limiter le blessé médullaire à utiliser ses capacités fonctionnelles résiduelles, mais elle contribue aussi à affaiblir les parties affectées situées sous la lésion. La croyance que le système nerveux central est un système rigide et irréparable a laissé les cliniciens et les thérapeutes avec l’option de traiter la blessure d’un blessé médullaire de façon à satisfaire les déficiences existantes par l’utilisation de dispositifs d’assistances tels que des orthèses et des fauteuils roulants afin d’améliorer sa participation dans les activités et les situations de la vie quotidienne.
Ces dernières années, il y eut des changements sur la façon dont les chercheurs perçoivent la réadaptation physique. Ces derniers ont affirmé catégoriquement que la neuroréadaptation ne s’oriente plus sur un modèle compensatoire pour de tels handicaps, mais plutôt vers une gamme d’interventions thérapeutiques qui permettent de récupérer des capacités fonctionnelles en utilisant la « neurologie restaurative », une pratique qui facilite la plasticité neurologique (Tansey, 2010).
L’activité physique est l’un des éléments essentiels dans cette approche. Les chercheurs ont fourni des résultats préliminaires démontrant que le système nerveux central n’est pas rigide, mais malléable, et qu’une fonction perdue lors d’une lésion de la moelle épinière peut être récupérée. Ces résultats sont particulièrement évidents concernant la récupération à la marche. Le but ultime de tout programme de réadaptation physique pour un blessé médullaire devrait être de lui procurer une meilleure qualité de vie par l’amélioration de ses fonctions sous le niveau de sa lésion.
Ces dernières années, il y eut des changements sur la façon dont les chercheurs perçoivent la réadaptation physique. Ces derniers ont affirmé catégoriquement que la neuroréadaptation ne s’oriente plus sur un modèle compensatoire pour de tels handicaps, mais plutôt vers une gamme d’interventions thérapeutiques qui permettent de récupérer des capacités fonctionnelles en utilisant la « neurologie restaurative », une pratique qui facilite la plasticité neurologique (Tansey, 2010).
L’activité physique est l’un des éléments essentiels dans cette approche. Les chercheurs ont fourni des résultats préliminaires démontrant que le système nerveux central n’est pas rigide, mais malléable, et qu’une fonction perdue lors d’une lésion de la moelle épinière peut être récupérée. Ces résultats sont particulièrement évidents concernant la récupération à la marche. Le but ultime de tout programme de réadaptation physique pour un blessé médullaire devrait être de lui procurer une meilleure qualité de vie par l’amélioration de ses fonctions sous le niveau de sa lésion.